Le basses

La famille des basses est une famille complexe, qui comporte des cuivres mais pas que. Complexe car il existe une grande diversité d’instruments graves : la famille des tubas, la familles des saxhorns, les euphoniums, les soubassophones, les contrebasse à corde… et chaque facteur peut fabriquer son instrument d’une manière différente au niveau de la disposition des tubes et des pistons. Les basses peuvent jouer en Ut, en si bémol, en fa. La règle : plus le tube / la corde est long(ue), plus le son sera grave, (et l’embouchure est large pour les cuivre).

Le rôle des basses peut paraître ingrat : On les imagine le plus souvent en train de « planter des clous », à savoir poser une note sur chaque temps. C’est parfois vrai, mais sans les basses, pas d’orchestre. Une harmonie sans basses, c’est un son mal équilibré, voire même strident. Malheureusement, les basses manquent bien souvent dans les orchestres d’harmonie.
Pourtant les basses ont aussi des thèmes à jouer, des contre-chants sans lesquels la musique serait fade. Quand il s’agit « d’envoyer du lourd », rien de mieux que 5 basses qui font cuivrer leur son au dessus de l’orchestre. Dans les morceaux jazz, la basse est indispensable.

Bref, la basse, quand elle est là, c’est normal et personne n’y fait attention. Mais si elle n’est pas là, rien n’est musicalement possible.

À l’euphonium

Jean-Paul, Leng, Meïssa

Au tuba

Thibault